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Fnac.

Chapitre I

Je m’appelle Blanche de L’Astrée, je suis fille de Fabien premier et de Noémie, roi et reine des pays de l’imaginaire. Ma sœur cadette porte le prénom de notre ancêtre Héloïse du Forez. Héloïse et moi, nous sommes complices toujours et partout. Parfois, nous partageons nos loisirs avec Émie-Rose, une cousine née le long du Nihr, un long fleuve qui sillonne des plaines lointaines. Elle possède du monde une perception différente de la nôtre, toutefois, nous savons que nous pouvons compter sur elle et sur son père, le roi Romain 1er et sur sa mère Reine Aurélie. Pour nous rejoindre, elle se sert des couloirs du temps, si bien que malgré la distance, elle surgit ici, chez nous en quelques secondes.Aucun obstacle ne peut se dresser entre ma sœur et moi, ni entre moi et ma cousine. Je l’ai décidé ainsi lors de chacune de leurs naissances et ma sœur comme ma cousine ont opté pour la même décision de paix et d’amour envers moi. Nous habitons un château près de l’Astrée, sur les terres de nos ancêtres. Des bois s’étendent à perte de vue, et recouvrent le sol jusqu’au pied des Monts du Forez , à la cime desquels les neiges s’attardent quelquefois jusqu’à la fin du mois de mai. Derrière les montagnes, c’est l’Auvergne, la terre de Vercingétorix.

Mon père, roi Fabien a exigé que l’on construise pour nous une salle d’armes dans le château, où Héloïse, Émie-Rose et moi, nous nous entraînons avec des épées à rayonnements magnétiques aussi puissants que la foudre, ces armes, nous les avons baptisées épées-foudre. Ainsi, armées, nous ne craignons rien ni personne. C’est un créatif, notre père. Ces armes extrêmement puissantes et maniables fonctionnent uniquement face au mal, à la méchanceté, la bêtise ou dans les situations extrêmes qui pourraient exposer nos vies, quel que soit le niveau des dangers encourus. Notre grand-père nous a construit un espace privilégié, une zone où nous pouvons nous installer aussi longtemps que nous le souhaitons avec nos cousines et avec nos amis. C’est un monde hors du temps, une zone sans risque, une zone d’amour. Lorsque nous y pénétrons, tout le monde l’ignore. Celles et ceux qui nous y rejoignent, découvrent un monde aux potentialités infinies, un espace qui communique avec le non-espace, le creuset où germent les idées même les plus simples.

Encore un point important que j’allais oublier, Grand-père, nous a créé une machine à bisous virtuels… chut ! c’est un secret entre lui et nous, les enfants. Le principe est simple, vous fermez les yeux et imaginez le prince avec qui vous avez envie d’échanger des bises…et au moment précis où vous le décidez, vous sentez les deux lèvres de votre amoureux contre les vôtres ! Cela fonctionne ! Je vous assure…plus vrai que vrai !

Ici, dans notre région, bien que le roi distribue largement l’argent qu’il possède, ses sujets sont pauvres. La pollution ravage les forêts. Les tempêtes successives se sont abattues sur nos récoltes et sur nos biens, détruisant des vignes entières et des champs de blé et de maïs. Notre peuple est affamé. C’est la crise.

Les loups eux-mêmes subissent le marasme économique de notre royaume, et sans hésitation, ils s’approchent des fermes pour se nourrir. En face, dans un des comtés voisins, mieux exposés au soleil, tapis contre les monts du Bonheur, il existe d’immenses propriétés. Les métayers y vivent richement de la terre et de la culture. Notre père projette d’aller rencontrer Cindy , une cousine, reine de ce domaine et de requérir l’aide dont il a besoin pour doper l’économie de notre région. Cette rencontre est prévue dans les jours à venir, et j’ai imploré mon père pour qu’il m’autorise à l’accompagner. Peine perdue, sa réponse a été  « non ! ». Comme tous les pères, il ignore l’importance d’une présence féminine lors de négociations. À son avis, notre place se trouve dans la salle de jeux ou bien avec nos licornes. Héloïse et moi, nous rions, lorsque Papa, en parle comme s’il s’agissait de simples juments. Pas question de paraître dupes, Coccinelle et Rustine sont deux licornes. Les adultes sont si éloignés de « l’univers de la réalité ! »

Héloïse partage ma passion pour l’équitation. Dans notre univers, les licornes s’adaptent automatiquement à notre taille, ils grandissent avec nous jusqu’à devenir de véritables purs sangs adultes. Parfois, avec Héloïse, nous traversons les plaines qui s’étalent entre les étangs, les prairies et d’immenses forêts. Les plans d’eau servent de refuges aux oiseaux, à certains reptiles, aux renards et aux loups… Roi Fabien affirme que nous effrayons plus les loups que les loups nous effraient, nous « Petites Princesses ». Il semble convaincant, pourtant j’ai peur du loup et quoi que notre roi de père puisse affirmer, j’aperçois cet animal le soir, dans ma chambre, lors de m’endormir.

C’est ainsi que voulez-vous ?

Aujourd’hui, le ciel est lumineux, Héloïse et moi, nous nous sommes fixées pour objectif une longue promenade. Pour le seul plaisir des paysages, nous traversons la plaine pour nous rapprocher des Monts du Bonheur, ces montagnes usées qui se dressent comme des paravents destinés à cacher les Puy de Joie, plus lointains. Parfois, du haut des cimes, nous apercevons le Mont-Plaisir.

Coccinelle et Rustine, nos montures avancent sans grande volonté préférant se délecter des herbes qui bordent les chemins. Parfois, nous piétinons le sol à leurs côtés, et tirons sur leurs brides pour les exhorter à avancer. C’est le printemps, des sources clapotent ici et là, alors que des fleurs aux têtes blanches ou jaunes tachent les prairies. Héloïse

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