Je ne sais pas parler de moi, j’aime parler de ce qui me traverse :

la joie, les élans, l’amour et la tristesse que je connais aussi.

Et si pour une fois je ne parlais pas d’amour, mais de tristesse.

Celle que j’éprouve lorsqu’on ne pense pas à moi,

La violence ou la colère que je ressens lorsqu’on me trahit

Et celle qui me traverse, lorsque sans raison on me tourne le dos,

ce qui est en soi, encore une forme de trahison.

Oui, j’éprouve aussi de la tristesse et du chagrin.

Du temps perdu , ce serait comme du pain perdu sauf qu’avec le pain on fait un dessert.

Avec le temps perdu pour des êtres qui ne vous aiment plus, ou ne vous ont jamais aimé, j’ai de la tristesse.

J’en ai aussi, lorsqu’au jeu de l’amour, j’ai tout donné et qu’en retour j’ai des miettes. Des miettes de rien reste du rien.

je n’aime pas les miettes, en amour ou en amitié, on donne tout !

celui qui donne des miettes est un con, un conard ou pire, moins que ça.

Je n’aime pas les miettes d’amitié, les miettes d’amour.

Ben quoi, merde on fait pas l’aumône

l’aumône pour la sincérité, l’aumône pour l’amitié, l’aumône

Je ne suis pas aumônière, je ne dis pas la messe après les vêpres.

je ne veux pas d’aumône, je veux tout.

Anna SamsKaïa

Laissez vous porter par ses mots, par ses idées, et au coin de son esprit, derrière une pensée, derrière une image, vous découvrirez un peu de son âme, les rayons du soleil, et la luminosité des étoiles... et ce sera du bonheur posté  sur un coin de ciel.

Claude qui improvise

Illustration : Toile de l'Artiste Dorota Piotrowiak

Il y a ici une femme qui, par le simple fait d’exister

Ou écrivant quelques notes,

Quelques mots,

Atteint toutes les lisières de mon âme,

La nourrie,

Invente des rêves,

Fait tout chanter autour d’elle.

Et, comme si de rien n’était,

Reste ignorante de ce qu’elle a fait.

Il y a ici une femme

Qui fait fleurir mon âme, même en hiver.

© Textes et Poèmes Anna SamsKaïa.

Tous droits déposés

Extrait du livre :

« Un dessert pour deux »

ISBN 978 2 95 777 30 39