Découvrez le théâtre de Claude Cognard et de ses ami(e)s.
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Je ne sais pas parler de moi, j’aime parler de ce qui me traverse :
la joie, les élans, l’amour et la tristesse que je connais aussi.
Et si pour une fois je ne parlais pas d’amour, mais de tristesse.
Celle que j’éprouve lorsqu’on ne pense pas à moi,
La violence ou la colère que je ressens lorsqu’on me trahit
Et celle qui me traverse, lorsque sans raison on me tourne le dos,
ce qui est en soi, encore une forme de trahison.
Oui, j’éprouve aussi de la tristesse et du chagrin.
Du temps perdu , ce serait comme du pain perdu sauf qu’avec le pain on fait un dessert.
Avec le temps perdu pour des êtres qui ne vous aiment plus, ou ne vous ont jamais aimé, j’ai de la tristesse.
J’en ai aussi, lorsqu’au jeu de l’amour, j’ai tout donné et qu’en retour j’ai des miettes. Des miettes de rien reste du rien.
je n’aime pas les miettes, en amour ou en amitié, on donne tout !
celui qui donne des miettes est un con, un conard ou pire, moins que ça.
Je n’aime pas les miettes d’amitié, les miettes d’amour.
Ben quoi, merde on fait pas l’aumône
l’aumône pour la sincérité, l’aumône pour l’amitié, l’aumône
Je ne suis pas aumônière, je ne dis pas la messe après les vêpres.
je ne veux pas d’aumône, je veux tout.
Anna SamsKaïa
Claude qui improvise
Illustration : Toile de l'Artiste Dorota Piotrowiak
Il y a ici une femme qui, par le simple fait d’exister
Ou écrivant quelques notes,
Quelques mots,
Atteint toutes les lisières de mon âme,
La nourrie,
Invente des rêves,
Fait tout chanter autour d’elle.
Et, comme si de rien n’était,
Reste ignorante de ce qu’elle a fait.
Il y a ici une femme
Qui fait fleurir mon âme, même en hiver.
© Textes et Poèmes Anna SamsKaïa.
Tous droits déposés
Extrait du livre :
« Un dessert pour deux »
ISBN 978 2 95 777 30 39