LA POUDRE DE PERLIMPINPIN
(Miroirs toxiques)
Version spectacles.
Claude COGNARD
Ce texte est déposé - Claude Cognard
sacd 202442/43 - sociétaire SGDL/SOFIA.
Violence dans le couple.
Scène I.
(Louise qui entre, elle se tient le visage. Hématome. Elle est suivie par Franck.)
Louise.
Ça suffit, maintenant, tu me laisses tranquille !
Franck. (Batte de base-ball – rythmiquement, il se frappe l’intérieur de la main).
Tu penses aller où, comme ça ?
Louise.
Travailler ! (Elle attrape ses affaires dans l’entrée – très en colère). Je vais travailler, moi ! (ironique). Mais peut-être ignores-tu que je travaille ?
Franck.
Au taf, toi ? Dans ton état ?
Louise. (Très remontée).
Quel état ? L’établi ? L’étagère ? L’État français ?
Franck.
Tarée !
Louise.
Tu me frappes et ensuite quelque chose te dérange dans mon état ? (Agacée, elle montre ses traces de coups).
Franck.
Tu as vu comme tu es fringuée ? On dirait une…(il hésite, puis mièvre). Moi, si je m’inquiète, c’est pour toi… Pauvre fille !
Louise.
Ok, ce soir, je m’achète une burka !
Franck. (Il s’agite indigné).
Ne pas remarquer un pot de fleurs, qui nous arrive dans la troche ? ! Il faut être idiote ! (rire moqueur).
Louise. (Qui élève la voix).
Il faut surtout être crétin, pour lancer un pot de fleurs sur sa femme, oui ! (elle s’assoit et enfile ses chaussures). Ça suffit, on m’attend pour signer un contrat énorme.
Franck.
Oh, tu n’as pas compris ?
Louise.
Ce que j’ai compris, c’est que si le contrat est signé avec les américains, mon patron m’a promis le poste de responsable des achats.
Franck.
Responsable des achats ? C’est ce que je disais tu n’as rien compris... je...
Posté par Claude Cognard sur mardi 2 février 2016