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Je dois à .... ma mère,
l'amour des mots, des phrases…
Elle a vécu avec pour objectif de permettre à ses enfants de recevoir l'éducation qu'elle n'avait pas eue. Très jeune, j'ai « empilé » des lettres sur des cahiers à carreaux, puis des mots et enfin des phrases, si bien que je suis arrivé au cours préparatoire comme un extra terrestre qui savait lire et écrire. Finalement, que savais-je réellement ?
Rien, évidemment ou si, peut-être avais-je appris que derrière chaque mot pouvait se cacher une émotion, de l'amour, de la passion, un état fusionnel, un lien avec ma mère…Que les mots possédaient un pouvoir, qu'ils contenaient une force.
J'ai commencé à les éplucher, à les décortiquer jusqu'à ce qu'un nouveau mot surgisse, différent, plus riche, plus noble. Mes professeurs de français et d'anglais criaient au génie, tandis que les autres professeurs, me traitaient de fumiste. Ils avaient raison…J'étais un fumiste ! Moi, il y avait longtemps que je ne reconnaissais dans les chiffres, dans l'histoire ou la géographie qu'une perte de temps.
J'ai commencé à écrire très jeune, des romans, puis des pièces où curieusement, je mettais en scène la mort et la vie, le passé et le futur, le conscient et l'inconscient, l'amour et la haine etc.… J'écrivais des lettres à mes petites amies que je noyais dans un romantisme poétique désuet.
Je n'ai jamais abandonné ma plume d'auteur et l'arrivée d'Internet m'a permis de rêver que j'étais en train de devenir l'auteur que je n'avais jamais été. J'ai écrit trop rapidement plusieurs romans que j'ai publiés trop rapidement aussi.
J'ai croisé sur Internet, un metteur en scène qui a su me montrer la voie vers l’écriture scénaristique, et m’indiquer les contacts à prendre et les ouvrages à lire.
Depuis 2006, j’ai étudié avec gourmandise des auteurs tels que Lavandier, Snyder, Vogler, Campbell, Syd Field, Seger, Marie-France Bricelance et bien d’autres dont la qualité d’explications et la disponibilité pour répondre est remarquable.
Pas une seconde, moi qui griffonnais des textes depuis des lustres, je n'avais imaginé qu'écrire, imposait de se conformer à une discipline … Oui, il me fallut lutter contre moi-même pour admettre qu'il ne suffisait pas de laisser sa plume baver sur une feuille blanche ou ses doigts courir sur un clavier pour que naisse une pièce solide, une pièce à laquelle d'autres, mes semblables me feraient l'honneur d'assister.
J'avais tort !
Enfin, j’ai eu l’honneur de rencontrer Monsieur Serge Avédikian qui avec générosité, a accepté de préfacer ma première pièce « Claire le Malheur te va si bien », puis le bonheur de croiser Sandrine Mansel qui m’a permis d’écrire « Deux anges en enfer »…
la suite s’est faite naturellement et j'ai l'honneur aujourd'hui d’avoir des noms d’acteurs, de comédiens prestigieux dans mon carnet d’adresses… et de travailler avec des personnalités telles que Dimi de Delphes, Jo Salvi, Jean-Yves David Maximès... j'arrête ici, car il me faudrait des pages entières pour les lister tous.
Enfin, j'ai cet honneur redoutable de faire partie des auteurs d'Agent et Artistes, de Monsieur Pierre Marcel Blanchot.